Trouveurs & trouveuses par Denis Vanderhaeghe alias Vercoquin (CE SITE EST EN COURS DE REALISATION) |
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Pour en finir avec le Moyen Âge Troubadours & jongleurs Une poésie orale Vidas et razos Cansos et autres genres Choix de traduction La poétique de l'inversion Carte des trouveurs et des trouveuses aux XIIe et XIIIe siècles : |
Je dédie ce site à Thierry Cornillon, chanteur
et joueur de fifre, fondateur de l'ensemble Flor Enversa et
directeur du festival Trobarea, l'art des troubadours, un amoureux de la langue d'Amour, qui m'a
toujours encouragé dans mon travail. Je présente ici les traductions de chants de troubadours que j'ai réalisées depuis 1997. Pour trouver ces traductions, cliquez sur les miniatures (en les survolant, le nom d'un trouveur ou d'une trouveuse devrait apparaître). Comédien, circassien et metteur en scène, je cherchais une matière pour des spectacles sans scène, sans éclairages, et me vint l'idée d'un spectacle à thème médiéval. Je n'imaginais pas la rencontre qui se préparait, avec une poésie ancienne dont la vivacité et la subtilité allaient m'inspirer le plus grand travail de recherche que j'aie jamais entrepris. Je croyais simplement adapter des traductions existantes, pour les mettre en vers métrés et rimés. Bientôt, je me rendais compte de mon insatisfaction : il me fallait produire mes propres traductions de ces chants, écrits dans une langue ancienne, qui m'était étrangère jusqu'alors. Ce travail de traduction m'a passionné, par la recherche en étymologie qu'il suscitait, et pour la compréhension qu'il m'apportait de la société dite "courtoise", au sein de laquelle ces chants furent inventés, pour la compréhension aussi ce qui avait valu l'émergence de cette poésie. Je retrouvais ainsi un autre projet que je m'étais formulé, celui d'une alternative à l'Histoire, d'une forme de philosophie de la façon de l'étudier. Aujourd'hui, la plupart des travaux à propos des troubadours sont soit le fait d'universitaires rarement tournés vers le "grand public", soit le fait de musiciens qui, bien souvent, ne s'intéressent qu'aux chants pourvus d'une mélodie, soit environ 10% du corpus. |